Cat Sarkis

« J’aime sa peinture, je la trouve forte, étonnante et courageuse, elle ne cède en rien à la facilité ni à la complaisance. »

Miguel Nuñez Rauschert, Artiste Peintre

Cat Sarkis, une magicienne

« Née dans une famille sensible à l’art – particulièrement sa famille maternelle basque, qui compte un peintre de renom -, jeune artiste autodidacte, pourtant  expérimentée, elle peint depuis quinze ans déjà et a trouvé sa touche, son  style très personnels, qu’elle a peu à peu affinés en suivant les conseils d’artistes reconnus comme Miguel Nunez Rauschert ou Jean-Pierre Brazs, auprès desquels elle a fait des stages.

Avec elle, il ne s’agit plus de «  faire de la peinture », mais de se livrer à une sorte de magie créatrice.

Quand sur la page blanche, le poète, le romancier tracent la ligne inégale et discontinue des mots, on est bien loin de deviner le chef-d’œuvre en gestation. Mais avec la peinture, il en va différemment : les lignes, les couleurs font naître peu à peu, sous nos regards, l’œuvre d’art. La création est là, fascinante. Et lorsqu’on observe Cat Sarkis, jeune artiste pleine d’enthousiasme, de flamme et d’un généreux équilibre, la fascination n’a plus de limites. La magie créatrice s’offre à nous : sous la main de l’artiste, le pinceau, le couteau, dans un geste vif et continu, génèrent des images qui s’imposent successivement à l’esprit comme définitives, croit-on, mais qui, l’instant d’après, disparaissent  sous les coups agiles d’une main impatiente qui inlassablement donne vie à d’autres avatars qu’elle remplace au fur et à mesure de l’insatisfaction du peintre. Eternel mutant, le tableau s’immobilise enfin, en plein mouvement, sur une harmonie de couleurs souvent vives et chaleureuses, elles-mêmes en perpétuel devenir. Cat Sarkis ne crée pas dans la lente élaboration d’un travail longuement prémédité. Elle ne porte pas l’œuvre longtemps mûrie, mais fait corps avec elle et ne suspend sa main que lorsque l’équilibre parfait lui semble atteint, lorsqu’elle pense avoir dit ce qu’elle avait à dire.

Ses tableaux souvent animaliers, mais aussi des portraits et des paysages, toujours à la lisière de l’abstraction par le jeu rapide des lignes qui balaient la toile et s’entrecroisent pour enfin se réunir dans une évocation clairement figurative, ses personnages, saisis en plein mouvement, font appel aux ressources de vitalité, de santé et d’enthousiasme de l’amateur d’art, car Cat ne crée pas dans la douleur, comme nombre d’artistes : la peinture est pour elle un chant, une harmonie…. qu’elle nous transmet »

MEP, Artiste Peintre

Une alchimie de peintre /un peintre-alchimiste / alchimie de la peinture

« La maîtrise et la vivacité du geste pictural de Cat Sarkis, son talent pour faire naître des images sur les cendres de quelque autre vite effacée et modifiée, fascinent –je l’ai dit-, mais son goût apparent pour les chevaux et les taureaux, ou pour les visages torturés (qui ne sont bien évidemment pas ses uniques sujets d’inspiration) intrigue, interpelle. Sa dernière exposition éclaire sur ces choix.

Basque par sa famille maternelle, Cat Sarkis a hérité de l’intérêt de cette région de France pour les courses de vachettes et les corridas. Quant à ses racines paternelles, elles la rattachent à la douloureuse histoire du peuple arménien qui a pu nourrir les conversations familiales durant sa jeunesse. Mais, apparemment fort différents et sans liens entre eux, ces deux thèmes entrent en symbiose dans l’œuvre de l’artiste qui croise et unit sa double origine pour ne plus traiter qu’un thème commun aux deux : les chevaux, les taureaux en pleine lumière rejoignent les visages torturés , inspirés de la tragédie arménienne. Dans sa lutte vaine pour la vie, le taureau ne devient-il pas, pour ce jeune peintre, le frère des victimes arméniennes qu’il relaie dans ce double horizon visionnaire ? Ce visage douloureux, ce taureau face à celui qui lui portera le coup fatal, évoquent les grandes tragédies ancrées au fond de l’âme et du cœur de chacun de nous et que Cat Sarkis « transmute » en un message de vie et de bonheur par la magie de couleurs chaudes, vibrantes et douces. La peinture se fait alors véritable thérapie ; de ces souffrances naît une leçon de vie, un hymne à la vie. Par ce miracle, la douleur invite à la joie et au bonheur et prêche une philosophie épicurienne, le goût de la vie que reflète le sourire lumineux de l’artiste »

MEP, Artiste Peintre